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Mis en examen pour avoir enquêté sur l’attentat du Bataclan

Journaliste indépendant et fondateur du site d'investigation Panamza, je suis convoqué chez un juge. Mon "infraction" : mes révélations factuelles et irréfutables sur les responsables du Bataclan sont qualifiées de "provocation à la haine contre la nation judéo-israélienne".

Le 22.06.2017 à 12h01

« Les Palestiniens doivent faire la paix ou disparaître » : telle fut la déclaration tenue, fin 2015, lors d'un rassemblement pro-israélien (en présence de Bernard-Henri Lévy et Yann Moix) par Sammy Ghozlan.



Né en 1942, l'extrémiste franco-israélien Alain Sam (dit Sammy) Ghozlan -qui prétend représenter la communauté juive de Seine-Saint-Denis- réside aujourd'hui à Netanya, en Israël.

SG

Sa particularité?

Avoir fondé en 2002 -et continuer de diriger à ce jour- le BNVCA ("Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme"),  groupuscule qualifié par The Times of Israel de "liaison entre la police française et la communauté juive".



Membre péremptoire d'un lobby juif international dénommé "B'naï Brith", cet ex-policier (à l'origine de la création politico-médiatique de l'imam pro-israélien Hassen Chalghoumi), autrefois proche du clan Sarkozy et du Crif, adopte aujourd'hui la posture d'un islamophobe décomplexé.

En mars 2016, lors d'un rassemblement organisé par une association israélienne oeuvrant en faveur de l'intégration des Français juifs, il désigna (à 2'28) "la conversion à l'islam" comme "un danger pour les juifs de France".



Détail à souligner : Ghozlan a bénéficié d'un don de 7000 euros pour son association.

Le généreux donateur : Meyer Habib, député UDI et communautariste franco-israélien.

En 2016, cet ami intime de l'ultra-nationaliste Benyamin Netanyahou, déjà prodigue envers son propre fils, a partiellement utilisé sa réserve parlementaire (130 000 euros par an et par député, à destination "d'associations ou fondations menant des projets d’intérêt national")  pour soutenir et financer le BNVCA.

bnvca

Un simple coup d'oeil rapide sur l'usage de ses fonds pour les années 20162015 et  2014 permet de découvrir la part stupéfiante de l'argent public accordé -via Meyer Habib- à des mouvements juifs radicaux, basés ou non en Israël, tels les Loubavitch : 3500 euros en 2016, 4000 en 2015 et 4000 en 2014.

Bénéficiaire des fonds publics, Ghozlan –proche du procureur de la République François Molins– a visiblement le bras long.

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Mercredi 17 mai, j'ai été auditionné par un policier de la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP).

Le motif : une plainte avait été déposée à mon encontre -en octobre 2016- par le BNVCA sous prétexte de ma publication d'une enquête précise et rigoureuse sur l'attentat du Bataclan.

Titre de mon article publié le 15 novembre 2015 et massivement partagé sur Facebook : "Le Bataclan, vendu le 11 septembre par son détenteur parti en Israël".

bat151115Il s'agissait là de ma 4ème convocation policière en trois ans et demi : Caroline FourestPierre Bergé et Gilles Clavreul (également à propos du Bataclan) furent les personnalités -toutes étroitement liées à la nébuleuse islamophobe et sioniste- qui avaient auparavant initié une procédure judiciaire à mon encontre.

Mon interrogatoire de février 2016, suscité par le bras droit du Premier ministre ultra-sioniste Manuel Valls, s'était d'ailleurs conclu par un placement abusif en garde à vue. Pour rien : la justice disposait de 6 mois maximum pour prolonger l'enquête préliminaire par une mise en examen. Fin août 2016, j'apprenais que la procédure était abandonnée. Deux mois plus tard, le BNVCA de Ghozlan reprenait le combat judiciaire à mon encontre.

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Face au policier qui m'interrogeait le 17 mai pour confirmer que j'étais bien l'auteur de l'article incriminé, j'ai découvert la teneur délirante de la plainte portée à mon encontre et validée par une commission rogatoire déclenchée le 27 avril par la juge Mylène Huguet, vice-présidente du Tribunal de grande instance de Paris, à la suite d'un réquisitoire du procureur Molins (un proche de Ghozlan) en date du 13 avril.

Fin juin, je suis -en conséquence- convoqué au bureau de la magistrate pour être mis en examen.

huguetÉcrit noir sur blanc : je suis accusé de commettre régulièrement sur Panamza -et notamment dans cet article- l'infraction de "provocation à  la discrimination, la haine ou la violence à l'égard de la nation judéo-israélienne".

En clair : pour avoir exposé les collusions, manoeuvres et instrumentalisations du terrorisme par l'État israélien, j'aurais incité mes lecteurs -si l'on en croit la prose guignolesque des avocates du BNVCA (Karine Rozenblum et Delphine Chlewicki Hazout)- à commettre des actions violentes ou tenir des propos haineux envers tout Israélien sous prétexte qu'il serait… Israélien ou juif.

Bref, vous l'aurez compris : il s'agit là d'une volonté explicite -sous couvert de chantage à l'antisémitisme– de criminaliser toute critique ou exposition des méfaits commis à travers le monde par le gouvernement israélien en général et ses services secrets en particulier.

Rappel : je suis l'auteur d'un ouvrage (jamais réfuté à ce jour) dans lequel je mets clairement en cause -preuves à l'appui- le régime de Tel Aviv dans la co-réalisation de l'opération mystificatrice du 11-Septembre et, plus largement, dans sa pratique historique (mais méconnue par l'opinion publique française) du terrorisme sous faux drapeau.



Je suis également l'auteur d'une contre-enquête détaillée, sourcée et politiquement risquée sur les mystérieux attentats de janvier et novembre 2015.

Ami lecteur, sachez que vous êtes directement insulté et diabolisé à travers cette tentative d'intimidation judiciaire aujourd'hui orchestrée sans vergogne par le lobby sioniste.

Dès que possible, je vais devoir recourir aux services d'un avocat disponible, au tempérament audacieux et connaisseur du droit de la presse. Le policier qui a procédé à mon interrogatoire m'a fait savoir que je serai automatiquement mis en examen par la juge d'instruction. S'ensuivra alors un nouveau procès, long, fastidieux et coûteux dont la peine encourue est un emprisonnement d'un an ferme.

VOUS pouvez contribuer à garantir ma défense, matérielle et civique.

* En participant, quelque soit la somme, aux frais de justice -via un don sécurisé sur le site Paypal. 

https://www.paypal.com/cgi-bin/webscr?cmd=_s-xclick&hosted_button_id=BHJ4NWRSL7NFJ

* En vous abonnant à Panamza pour consolider le lectorat et renforcer la force de frappe du site.

  http://www.panamza.com/abonnez-vous

Je compte sur votre solidarité et votre mobilisation.

Il est grand temps que la peur change de camp.

Contrairement aux élites aujourd'hui au pouvoir et aux timorés militants emblématiques de la scène propalestinienne hexagonale, la nouvelle génération en gestation de citoyens engagés en politique devra se confronter –franchement, précisément, radicalement– à l'emprise et la nocivité du lobby sioniste dans l'appareil d'État français.

NOUS sommes le nombre, ils sont la minorité.

HICHAM HAMZA

Auteurfondateur du site Panamza et journaliste d'investigation depuis 2008

Contact : [email protected]



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