Visité par la police pour avoir enquêté sur l’attentat du Bataclan
Journaliste indépendant et fondateur du site d'investigation Panamza, j'ai fait l'objet d'un "mandat de comparution" délivré par deux policiers. Mon "infraction" : mes révélations factuelles et irréfutables sur les responsables du Bataclan ont provoqué ma mise en examen pour "provocation à la haine contre la nation judéo-israélienne".
Le 21.07.2017 à 14h05
Incroyable mais vrai : dans la France de 2017, une enquête journalistique jugée scandaleuse par le lobby sioniste peut conduire la justice républicaine à mobiliser et envoyer deux policiers au domicile de son auteur.
Ce vendredi matin, deux hommes munis d'un brassard orange fluo se sont présentés à ma porte pour me remettre en mains propres un "mandat de comparution" qui "m'ordonne" de "comparaître en personne" -fin juillet- au cabinet d'un juge parisien.
N'ayant pu me rendre à ma première convocation, j'avais pris le soin de faire savoir au juge que je serai évidemment disponible pour une audition ultérieure afin d'être interrogé sur les faits qui me sont imputés.
Surprise, surprise : contrairement au litige pour "diffamation" qui m'oppose à Pierre Bergé (et dont des reports de convocation avaient pu être obtenus sans difficulté), l'affaire Bataclan/Ghozlan bénéficie visiblement d'un traitement express de faveur.
En moins de deux mois (délai rare en matière de délit de presse, a fortiori pour un article consultable en ligne depuis novembre 2015), un policier (fin mai) et un juge (fin juillet) m'auront ainsi interrogé afin de parachever ma mise en examen.
Comme l'indique le passage ci-dessous extrait d'un ouvrage juridique, le "mandat de comparution" peut être employé pour "impressionner" le prévenu.
Précision : le parquet de Paris, dirigé par François Molins (un proche de Sammy Ghozlan) et censé être indépendant de l'extrême droite israélienne, a validé la plainte (formulée de la sorte par les deux avocates de Ghozlan) pour "provocation à la haine contre la nation judéo-israélienne" en la reformulant.
Dans l'image ci-dessous figurent les 4 phrases présentées par la justice française comme ma "provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence contre les juifs et la nation israélienne".
Ami lecteur, sachez que vous êtes directement insulté et diabolisé à travers cette tentative d'intimidation judiciaire aujourd'hui orchestrée sans vergogne par le lobby sioniste.
Dès que possible, je vais devoir recourir aux services d'un avocat disponible, au tempérament audacieux et connaisseur du droit de la presse. Ce nouveau procès à venir sera long, fastidieux et coûteux.
La peine encourue : un emprisonnement d'un an ferme.
VOUS pouvez contribuer à garantir ma défense, matérielle et civique.
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Je ne compte pas sur les journalistes mainstream et les militants emblématiques de la scène propalestinienne hexagonale, toujours enclins à s'indigner à la moindre atteinte à leur liberté d'expression ou de manifestation mais particulièrement lâches dès qu'il s'agit d'exposer en pleine lumière les ramifications et agissements occultes de la nébuleuse pro-israélienne. Ils partagent avec leurs adversaires la même soumission au terrorisme intellectuel en vogue de "l'anticomplotisme", cette nouvelle et risible chasse aux sorcières visant à discréditer sans le moindre argument de fond tout citoyen mettant en doute une version officielle.
Je compte sur VOUS, lecteur bienveillant de Panamza : votre solidarité et votre mobilisation feront la différence.
Il est grand temps que la peur change de camp.
Contrairement aux élites aujourd'hui au pouvoir, la nouvelle génération en gestation de citoyens engagés en politique devra se confronter –franchement, précisément, radicalement– à l'emprise et la nocivité du lobby sioniste dans l'appareil d'État français.
NOUS sommes le nombre, ils sont la minorité.
HICHAM HAMZA
Auteur, fondateur du site Panamza et journaliste d'investigation depuis 2008
Contact : [email protected]
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