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Mohamed Sifaoui collabore avec une officine dirigée par un ex-militaire israélien du renseignement

INFO PANAMZA. Intervenant médiatique récurrent sur l'islamisme, Mohamed Sifaoui est également un partenaire de MEMRI, association américaine fondée par un ex-espion israélien partisan de l'usage de la torture. Révélations.

Le 04.11.2014 à 17h09

Ce mardi 4 novembre, le Huffington Post a publié une longue tribune élogieuse envers Bernard-Henri Lévy.

L'auteur de ce texte à contre-courant: Mohamed Sifaoui, collaborateur de l'agence Tac Presse, spécialiste de l'islamisme pour les uns et "intellectuel faussaire" pour les autres.

Dans la lignée du Tunisien Souhail Ftouh, le Franco-Algérien de 47 ans a tenu à apporter son soutien à l'essayiste sous le feu des critiques depuis son récent voyage-débâcle en Tunisie.

Emporté par sa logorrhée textuelle, Sifaoui n'omet pas de s'en prendre à "l'islamiste" Tariq Ramadan et à "l'antisioniste" Pascal Boniface, coupables, à ses yeux, de crime de lèse-majesté envers BHL. Le premier est même accusé entre les lignes d'en appeler au meurtre de Lévy. Raisonnement par l'absurde de Sifaoui : puisque Ramadan présente BHL comme "un agent du gouvernement israélien et du Mossad", Ramadan inciterait, en conséquence, à son assassinat.

Espérons dès lors que Mohamed Sifaoui ne verra pas dans l'information étayée et publiée aujourd'hui par Panamza un nouvel appel au meurtre, cette fois-ci à son encontre.

Depuis le 15 septembre, l'homme collabore avec une officine singulière du paysage géopolitique: MEMRI (acronyme pour "Institut de recherche des medias du Moyen-Orient"), une association fondée par Yigal Carmon, ex-militaire israélien du renseignement.  Particularité de ce dernier: avoir défendu l'usage de la torture à l'encontre de Palestiniens suspectés d'éventuels agissements terroristes.

La cohérence idéologique du parcours de Sifaoui, à la fois soutien et soutenu par des personnalités atlanto-sionistes de l'Hexagone depuis la mystification israélo-américaine du 11-Septembre, est ici manifeste.

Proche de la droite ultra-sioniste française, il en partage les mêmes idées comme l’illustre son intervention (à 31’) dans un colloque organisé en 2009 par l’UPJF et intitulé "Les ruses du nouvel antisémitisme contemporain : l’antisionisme".



L'homme a vu sa carrière médiatique relancée en 2007 à travers la diffusion, sur Arte (chaîne co-dirigée par BHL), d’un documentaire hagiographique produit par Daniel Leconte et réalisé par l’essayiste néo-conservateur Antoine Vitkine.



Sur son blog, le polémiste, qui se présente dorénavant comme un "journaliste, écrivain, réalisateur et accessoirement scénariste de BD", affirme également avoir eu du "plaisir à travailler" sur La désintégration, film sorti le 15 février 2012 (un mois avant le déclenchement de la sombre affaire Merah dont il assura la promotion de la version officielle) et qui traite, selon lui, du "processus d’endoctrinement de l’islamisme djihadiste" à partir de "faits réels".

Le 11 octobre, Sifaoui partageait la table de Joël Rubinfeld, président de la Ligue belge contre l'antisémitisme, ancien vice-président du Congrès juif européen, ami de l'ultra-sioniste Sammy Ghozlan et admirateur du raciste israélien Avigdor Lieberman.

Le lendemain, dimanche 12 octobre, les deux hommes participèrent, au sein du Centre communautaire laïc juif de Bruxelles, à un colloque sur l'antisémitisme "brun-vert-rouge" en compagnie d'Alain Finkielkraut.





Paradoxe savoureux: Sifaoui, qui se présente comme un militant anti-raciste (à l'instar de son amie Caroline Fourest) et qui fustige (outre Ramadan et Boniface) Éric Zemmour dans sa dernière tribune, n'a pourtant pas rechigné à sympathiser avec Rubinfeld, supporter de Lieberman, et à faire cause commune -au cours du colloque- avec Finkielkraut, islamophobe notoire.

Nul doute que sa dernière prestation en faveur de BHL -relayée par un média dirigé par Anne Sinclair, intime de longue date de l'écrivain- lui permettra de continuer à béneficier des réseaux médiatiques et culturels tissés depuis une quarantaine d'années par le va-t-en-guerre du Café de Flore.

HICHAM HAMZA  

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9 responses to Mohamed Sifaoui collabore avec une officine dirigée par un ex-militaire israélien du renseignement

  1. On novembre 5th, 2014 at 00:08 , ayoube said...

    j'attend de nouvel de panamza

  2. On novembre 5th, 2014 at 15:03 , Khetah Krim said...

    http://www.ladepeche.fr/article/2006/11/15/45409-redeker-merci-aux-voltaire-d-aujourd-hui.html

    J'y étais. J'ai cru mourir de honte. Si vous avez ouvert le lien, vous voyez qu'à la tribune avec BHL, Cukierman, Val, bref toute la clique il y avait Sifaoui, Arbi mais il y avait un autre maghrebin non mentionné, Benyamina, un pseudo responsable d'association toulousaine à deux francs. Et les trois s'appellent… Mohamed.

    Si j'insiste sur point ce n'est pas anodin. Donc, salle comble, I Tele, BFM, FR3 et tout le tsouin tsouin;  maître de cérémonie, Arie Bensemoun chauffement de salle et premières interventions en video conférence de…Fienkelkraut puis Dominique Strauss Kahn himself :  Liberté d'expression, liberté d'expression, liberté d'expression. Retour au direct, Moudenc, le maire ( il fera d'ailleurs un discours très républicain qui a visiblement agassé les organisateurs)  est en retard, c'est Cukierman qui s'y colle : liberté d'expression, liberté d'expression, liberté d'expression, puis BHL (liberté…la même), puis Bensemoun reprend le micro sous des tonnerres d'applaudissement après ces deux interventions et présente donc  nos trois représentants de la communauté maghrebo-laïco-musulmano ( représentants de leur mère surtout ) : " Nous avons avec nous MORRRRRAMED Arbi, MORRRRRRAMED Benyamina et MORRRRRRRAMED Sifaoui. Les deux premiers n'ont même pas eu droit à la parole mais Sifaoui qui venait de sortir "j'ai infiltré les mileux machins" l'a eue …lui. Je croyais qu'il avait gardé un peu de face algérienne et qu'il allait intelligemment sur le ton de l'humour faire remarquer à Bensemoun que s'il avait visiblement des problèmes gutturaux pour prononcer MORRRRRAMED, il n'avait qu'à dire moamed tout simplement. Mais que nenni . Triple "carpétisation" avant , quadruple aplaventrisme arrière et il sort trois fois en hurlant dans le micro :  "Y a -il un intégriste musulman dans la salle ? Honte à vous, honte à vous, honte à vous". Je suis parti avec mon copain Benaouada avant de mourir de honte justement. PS : je n'utilise pas de pseudo, mon grand-père paternel a fait la guerre 39-45, mon père ( paix à son âme) était prisonnier politique en tant que chef de réseau FLN Sein S

  3. On novembre 5th, 2014 at 15:19 , Khetah Krim said...

    Suite

    Seine Saint-Denis à Toulouse. J'y suis né  en 1961, un avant 1962 donc, date de l'indépendance algérienne ET du jumelage de Toulouse avec… TEL AVIV. Je donne  l'info  car j'ai vu que M. Hamza a fait un papier sur le jumelage de Lille avec cette ville. Autre petite précision, je ne suis pas musulman

  4. On novembre 5th, 2014 at 18:42 , Khetah Krim said...

    SUITE : "je ne suis pas musulman ! combien de fois devrais-je répéter que ce n'est pas un truc qu'on chope par sa mère à la naissance, comme le judaïsme ou une maladie génétique ! Il faut se convertir. Et moi je n'ai fait ni mon baptême ni ma première communion, encore moins ma confirmation ! Jésus est mort sur la croix,Mahomet dans son lit. Je ne juge pas. Tous les goûts sont dans la nature. Si l'inverse s'était produit, les cathos se trimballeraient un matelas en pendantifs et les minarets seraient cruciformes. Je ne veux pas avoir à choisir entre trois religions dont la première est juive et les deux autres antisémites" . Extrait de "Commissaire Krim" par Y.B.auteur aussi de "comme il a dit lui" et "d'Allah superstar". Jamais vu à la  tele par contre Sifaoui,  Ramadan…bizzarre, bizzarre. Au fait Kamel Daoud n'a pas eu le prix Goncourt…vraiment bizzarre tout ça.

  5. On novembre 6th, 2014 at 23:07 , Trace ta ghout si tu n'as pas compris said...

    C'est dommage Hicham que vous avez oublié de mentionner le role de journaliste officiel qu'il a tenu auprés de la junte des miltaires algériens qui massacraient le peuple algérien musulman qui avait voté FIS. Sifaoui faisait partie du clan des éradicateurs, dés qu'un massacre paraissait suspect, les gens censés commençant à emmetre des doutes en disant que les islamistes ne pouvaient pas et plus être accusé vu les nombreuses incohérences, sifaoui sortait par miracle un papier à la gloire du régime militaire laïcs, C'est un ex-agent du drs au service de désinformation et d'intoxication et de la propagande pro française algérienne. Son role est essentiel pour comprendre comment les medias de masse francais ont pu faire avaler à leurs moutons téléspectateurs l'ignoble mensonge visant à faire croire que des barbus barbares qui massacraient des centaines de villageois pednant des heures à coté de caserne et de bases militaires sans aucune probléme et sans être inquiéter!!!!

  6. On novembre 8th, 2014 at 16:04 , Nasser said...

    Mohamed SIFAOUI est-il un agent des services secrets algériens?

    _____

    Initiateur du livre La Sale Guerre que finit par signer l'ex sous-lieutenant Habib Souaïdia, Mohamed Sifaoui vient de publier en Algérie, aux éditions Chihab, "Histoire d'une imposture" dénonçant ce qui devait être son premier ouvrage. Il se distingua, encore, en témoignant en faveur du général Khaled Nezzar au procès qui opposa le parrain de la mafia des généraux algériens à Habib Souaïdia. Un acte qui souleva pas mal d'interrogations. Comment un réfugié politique qui se dit persécuté par le pouvoir se range du côté de celui qui symbolise ce même pouvoir? Comment un réfugié politique publie un livre qui encense le pouvoir et s'érige en défenseur zélé de ces généraux qu'il pourfendait dans ses discussions en privé et dans la version initiale de La Sale Guerre ? Comment un réfugié politique, opposant au régime par définition, jouit-il des largesses de la télévision algérienne connue pour être un instrument entre les mains des généraux mafieux? Le peu de doute qui restait pour ceux qui hésitaient à voir en Mohamed Sifaoui le parfait agent envoyé par le Département des Renseignements et de la Sécurité (DRS) du général Tewfik, pour infiltrer les milieux de l'opposition en exil est levé pour beaucoup d'observateurs. Cette étiquette d'agent a collé toujours à Sifaoui. Elle ne le dérange pas, pour autant. Elle lui collait à la peau depuis qu'il était en Algérie. Cela ne le dérangeait nullement. "Bien au contraire, ça l'arrangeait" confie une journaliste algérienne qui l'a bien connu. L'arme de poing qui lui a été remise comme à beaucoup d'autres journalistes, il l'exhibait fièrement comme un enfant à qui on a offert un jouet. Et pourtant, Mohamed Sifaoui n'a jamais été un agent du DRS. On ne lui a jamais fait signer un dossier d'agent. Telle qu'il m'a raconté ses relations avec le DRS je n'ai aucune raison de ne pas croire la source qui me confirme que l'ancien compagnon de Souaïdia n'a jamais été un agent du DRS. Venu au journalisme par un pur hasard avec l'avènement de la décennie rouge, Mohamed Sifaoui a trimballé sa plume dans divers journaux algériens. Du quotidien gouvernemental Horizons au premier quotidien indépendant Le Soir d'Algérie en passant par le journal du général Mohamed Betchine, L'Authentique, il s'est fait remarquer par ses écrits sur la situation sécuritaire. L'information sécuritaire étant frappée, à l'époque, du sceau de la confidentialité, seuls les journalistes qui acceptaient de s'approcher des services de sécurité (police, gendarmerie, sécurité militaire) pouvaient traiter le sujet. Sifaoui, comme beaucoup d'autres journalistes, était fasciné par ce monde mysterieux du renseignement et de l'espionnage. Pour connaître de près cet univers, il se lia d'amitié avec un journaliste dont le frère était capitaine au DRS. A la faveur de ses activités journalistiques il pensait trouver la brèche pour se rapprocher des services de renseignements militaires. Ses tentatives de se faire recruter comme agent échouèrent lamentablement. Sifaoui ne pouvait être recruté. Sur sa fiche, il est écrit "élément très entreprenant, instable et versatile" me confie une source sûre qui connaît bien son dossier. Sa participation à des opérations contre les groupes terroristes aux côtés des GLD (milices civiles) n'a fait que le desservir. C'était une preuve de plus, pour les recruteurs du DRS, que c'était un élément très entreprenant. Il ira jusqu'à tuer par arme à feu un voisin à lui qu'il soupçonnait d’appartenir aux GIA. Un crime dont il s'enorgueillit dans ses conversations en privé. Rien n'y fit. Mohamed Sifaoui ne sera jamais recruté. On ne recrute pas quelqu'un qui cherche à se faire recruter coûte que coûte. Il est bon à utiliser en deuxième main. Autrement dit, il sera manipulé par un agent et non pas par un officier des services. Son rapprochement avec un officier risque d'être nuisible pour les services. Il est du genre d'agent qui ne connaît pas ses limites. Avec le colonel Hadj Zoubir qui succéda au colonel Fawzi en 1997 à la tête de la cellule de communication du DRS, ce qui ne devait pas arriver arriva. Hadj Zoubir sans avoir fait signer de dossier d'agent à Mohamed Sifaoui n'a pas manqué d'entretenir des relations directes avec lui. Des relations qui n'ont pas tardé à tourner au vinaigre. Le journaliste qui oubliait de se limiter à son rôle d'agent qui exécute sans discuter les ordres de son officier traitant se prend pour l'égal d'un colonel des services de sécurité. Il est, alors, malmené, tabassé et renvoyé. Il dit même avoir été torturé. A un journaliste d'un quotidien arabe, il avoue avoir subi le supplice de la bouteille. Ce qui lui a provoqué des lésions anales. En somme, il a connu le sort de tout agent qui déraille. Aigri par cette mauvaise expérience, il se retourne contre ses manipulateurs. Il met à profit ses déboires avec les services de la sécurité militaire pour demander l'asile politique en France. Bien que n'ayant jamais signé un seul article contre le régime du temps où il exerçait en Algérie, il est accueilli par l'organisation Reporters Sans Frontières qui met à sa disposition un bureau et un micro ordinateur. C'est ainsi qu'il fit la connaissance de Habib Souaïdia. Il prend en charge l'ex sous-lieutenant des forces spéciales et voit en lui une source de gains faciles. En recueillant ses témoignages et en les publiant dans divers journaux français, il se fera un nom et gagnera, à coup sûr, beaucoup d'argent. Il commence, alors, à faire la tournée des rédactions parisiennes en leur proposant le témoignage d'un officier de l'armée algérienne sur les exactions des militaires en Algérie. C'est ce qu'il raconte dans son livre "L'Histoire d'une Imposture". Souvent, on lui demande de présenter cet officier. Il le fit à contre coeur. Devant les journalistes, il soumet Souaïdia à un véritable interrogatoire pour rendre son récit plus intéressant et susciter la curiosité des uns et des autres. Peu prolixe, Souaïdia est poussé par Sifaoui à raconter, parfois, n'importe quoi jusqu'à susciter le doute chez ses interlocuteurs. Le correspondant d'un quotidien arabe à Paris garde en souvenir deux cassettes audio où l'on entend Sifaoui inciter Souaïdia à s'attaquer à l'armée algérienne. Cette tournée des rédactions parisiennes ne généra aucun bénéfice pour Sifaoui. Seul L'hebdomadaire Le Nouvel Observateur lui verse un acompte sur un article qu'il ne publiera jamais. Comme il l'avoue dans son livre. Il touchera un petit pécule de la part de la chaîne " canal + " en participant à la traduction de l'arabe au français des déclarations de Souaïdia. Vint, alors, l'idée d'écrire un livre. Il se rend chez François Gèze directeur des éditions La Découverte et lui propose un brûlot contre l'armée algérienne. Comprenant qu'il s'agit d'un récit d'un officier qui était sur le terrain des opérations, Gèze lui demande d'écrire le livre à la première personne du singulier. Autrement dit, Sifaoui ne fera que prêter sa plume à Habib Souaïdia qui est le véritable auteur du récit qui sera publié sous forme de témoignage. Dans le jargon du monde de l'édition, on appelle celui qui prête sa plume "un nègre". Et c'était le rôle de Sifaoui. Comme dans ses relations avec le DRS où il oublie qu'il n'était qu'un agent qui devait exécuter les ordres de son officier traitant, Sifaoui, dans la rédaction de La Sale Guerre a oublié son rôle de nègre pour se substituer au rôle de l'auteur. Tout écrivain qui se respecte présente à son éditeur un manuscrit fini. Or, Sifaoui ne l'a pas fait. Il présentait les chapitres les uns après les autres en les soumettant à l'appréciation de l'éditeur, comme il le relate dans son livre "Histoire d'une Imposture". Ce qui prouve, on ne peut mieux, qu'il n'avait pas de manuscrit à proposer et dans le cas où l'éditeur émettait la moindre réserve, libre à lui de le retirer et d'aller voir un autre éditeur. La Sale Guerre étant écrit à la première personne du singulier, ce qui signifie clairement que c'est Habib Souaïdia qui témoigne que de ce qu'il a vu et vécu. Sifaoui se substituant à l'auteur le fait témoigner sur des événements qu'il n'a pas connu ni de près, ni de loin. C'est le cas de la mutinerie de Serkadji. Il brosse également des portraits des généraux sur lesquels lui même est mal informé. En brossant au vitriol les portraits des généraux Khaled Nezzar (quel paradoxe!), Mohammed Lamari et Mohamed Mediène dit Tewfik, ce n'était plus Souaïdia qui témoignait mais son nègre. François Gèze le rappelle à l'ordre et lui signifie dans un courrier, que Sifaoui a eu la maladresse de publier en document annexe de son livre, qu'on ne peut attribuer à l'auteur des témoignages sur des événements qu'il n'a pas vécus. C'est ainsi qu'il s'est trouvé remercié par l'éditeur. Chose qu'il ne pardonnera jamais à Souaïdia et à François Gèze d'autant plus que le livre s'étant bien vendu a généré à son auteur des gains substantiels. Sifaoui tout en écrivant noir sur blanc dans son livre "histoire d'une imposture" qu'il n'est nullement l'auteur de la Sale Guerre ne manque pas moins de réclamer à Souaïdia le partage des droits d'auteur. Il va jusqu'à contester la véracité des événements qu'il a écrit de sa propre main pour mieux prouver qu'il n'est en rien responsable de ce qui a été écrit dans "la sale guerre". Pourtant, ni l'éditeur ni Souaïdia ne lui ont demandé le remboursement de l'à-valoir qu'il a touché à la signature du contrat. La vérité sur sa relation avec Souaïdia et l’œuvre publiée par les éditions La Découverte, je ne l'ai sue qu'à la lecture de L'Histoire d'une Imposture signé par Mohamed Sifaoui aux éditions Chihab. Auparavant, lorsqu'il m'a rencontré au mois de février 2002 peu après la parution de La Mafia des Généraux, Sifaoui m'avait donné une autre version. A savoir que La Sale Guerre dans sa version initiale était dirigée contre les généraux maffieux et qu'il veillait à ce qu'il n'y ait pas de confusion entre l'armée algérienne et cette poignée de généraux. Il s'était appuyé sur le blocus médiatique français qui avait été décrété contre mon livre "La Mafia des Généraux" pour me convaincre de sa bonne foi. Son discours d'opposant ne laissait aucun doute. Il ira jusqu'à téléphoner, à ma demande, au général Khaled Nezzar, pour que je puisse connaître les intentions des généraux à Alger et leurs réactions à la parution de La Mafia des Généraux. Son livre "Histoire d'Imposture" dans lequel il se dédouane de sa participation à l'ouvrage de Souaïdia ne lui a jamais été commandé. Il l'a fait de sa propre initiative. Avant sa publication, je peux attester qu'il n'avait aucune relation avec les services. En publiant ce livre il a, au moins, le mérite d'éclaircir les choses. Il n'a fait que confirmer qu'il est un élément très entreprenant, instable et versatile. Par conséquent, il ne peut faire l'objet d'un recrutement de la part d'un quelconque service de renseignements. Tout comme ceux qui l'entourent sauront se méfier d'un homme qui se retourne du jour au lendemain sur ses alliés.

    http://www.algeria-watch.org/farticle/nezzar_souaidia/sifaoui_agent.htm

  7. On novembre 9th, 2014 at 16:21 , Hedna said...

    Cet énergumène est putôt un narcissique en manque de reconnaissance ; son instabilité tient au fait qu'il doit avoir un passé douloureux, et une histoire familiale traumatisante que ce soit ur le plan psycho-affectif ou relationnel. Cette aptitude à remettre en question ses propres origines pour une hypothétique reconnaissance ou un gain substantiel montre à l'évidence la fragilité de cet homme et sa dangerosité pour ntous ceux qui le cotôierez de prés ou de loin.

  8. On décembre 28th, 2014 at 12:24 , allouche said...

    SIFAOUI EST IL FOU ?

  9. On janvier 11th, 2016 at 01:08 , Erjy said...

    Pour Mohamed Sifaoui Voici LA Solution de SAGESSE pour Faire Taire daesh et TOUS ses tueurs SANS guerre : Afficher dans TOUS les lieux publics en respectant les mots en MAJUSCULES, ce verset deu Coran que les imams intégristes, se sont bien gardés de révéler à leurs soldats illettrés : Celui qui tuera un croyant VOLONTAIREMENT aura l'ENFER pour RECOMPENSE il y demeurera ETERNELLEMENT. Dieu IRRITE contre lui, le MAUDIRA et le CONDAMNERA à un supplice TERRIBLE. ( Coran 4, 95 ). ( en français ET arabe courant, PAS litteraire). Cet affichage public également à la porte de TOUTES les mosquées, sera PLUS efficace que toutes les bombes de la coalition !  SI vous ne le faites pas SANS tarder, c'est que vous êtes COMPLICE des intégristes !

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