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10 ans avant Apathie, le « paparazzi gilet jaune » harcelait déjà les journalistes

INFO PANAMZA. Patrick Poivre d'Arvor, Bruno Masure et Charlie Hebdo : telles étaient -en 2006/2008- les cibles de Marc Rylewski, réalisateur d'un nanar américain. La preuve en vidéo.

Le 15.01.2019 à 17h23

Il détonne en France mais s'inscrit totalement dans la tradition américaine du "reporter-citoyen" ou "mediactiviste".

Parfois, il fait mouche. Souvent, il radote. La plupart du temps, il est contre-productif en permettant à ses interviewés de se victimiser. 

MR

Mélange incongru de Vincent Lapierre (sans le côté narcissique) et Raphaël Mezrahi (faux-interviewer lunaire),  Marc Rylewski -alias Isadora Duncan- est curieusement devenu l'incarnation d'un cauchemar permanent aux yeux des journalistes encartés du microcosme parisien : celui de la vindicte populaire à portée de clic.

Inutile de commenter ici la plupart de ses vidéos capturées par smartphone, largement décortiquées sur les plateaux télés et les réseaux sociaux.

Mention spéciale, néanmoins, à l'une des dernières, mise en ligne aujourd'hui : son interview-express (complétant celle du ministre judéosioniste Mounir Mahjoubi) de Lea Salamé qui prétend (mensongèrement -au regard de son passé conjugal avec un spécialiste du sujet) ne "pas connaître le Talmud".

Et son dévoilement (censuré sur son compte Youtube, disponible sur Twitter) du visage peu aimable de l'insipide et mielleux Thomas Sotto d'Europe 1, un homme aujourd'hui ho-rri-fié par la révolte anti-médiatique des Gilets jaunes.

Natif de Versailles passé par les États-Unis, fan de tennis, russophone et vidéaste-interviewer-de-rue-brouillon âgé de 49 ans, Marc Rylewski, ex-paparazzi, faux-Gilet jaune (il se qualifie lui-même de "gilet doré" auprès de Nicolas Demorand), opposant laborieux à la Licra et réalisateur d'un polar californien sur un policier véreux, avait déjà mis en ligne ses interventions parfois véhémentes auprès de journalistes dans les années 2006/2007.

Panamza a déniché ses anciennes vidéos qui révèlent son obsession pour un obscur complot franco-britannique aux conséquences écologiques (à découvrir ci-dessous) et à propos duquel l'avis de ses différents interlocuteurs (dont Michèle Alliot-Marie, alors ministre de la Défense) était vivement sollicité.

Autre vidéo édifiante dans ses archives en ligne : ce moment où Charb, alors membre de Charlie Hebdo, est interrogé sur l'éventualité des "Tours (du 11-Septembre) dynamitées par les Américains eux-mêmes" . Le futur directeur assassiné du journal satirique, dans les bras de son ami Patrick Pelloux, lui répond -l'air ostensiblement goguenard : "Bigard a raison, les Tours, c'est du bidon; ce sont les Corses qui ont dynamité !".

En bonus, également ci-dessous : la bande-annonce de son incroyable nanar réalisé aux États-Unis…


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