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Mafia russe, foot marseillais, escrocs israéliens : l’espionne d’Epstein

INFO PANAMZA. Découvrez l'incroyable parcours -entre Monaco, Marseille, Harvard, Londres, Paris et Tel Aviv- d'une mystérieuse mannequin secrètement associée à Jeffey Epstein.

Le 13.09.2019 à 18h18

Entamée au tournant du siècle, c'est une histoire dense et opaque où l'on croise fugacement les ombres de Simone Veil, Patrick Drahi, Patrick Bruel et… Jeffrey Epstein.

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Le plus grave : les faits que vous allez découvrir n'ont jamais été recherchés/disséqués/exposés par la presse française traditionelle, publique comme privée.

Tous ont fait silence sur cette affaire dans l'affaire Epstein.

Il faut parcourir des galeries d'images en ligne, des articles de médias étrangers, les caches de blogs aujourd'hui fermés, les gazettes du foot marseillais, des tweets de chercheurs américains, les analyses financières du marché israélien, les découvertes d'un journaliste indépendant londonien et les registres du commerce britannique pour pouvoir commencer à réunir les premières pièces d'un puzzle vertigineux.

En résumé : à travers le sexe et l'argent, une associée d'Epstein a discrètement joué un rôle-clé dans le business du sport français puis international avant d'acquérir aujourd'hui une position influente auprès de vedettes du renseignement israélien…

Mieux encore : depuis l'exposition en ligne par un vaillant chercheur anglais (à la date du 12 juillet, soit 6 jours seulement après l'arrestation du pédocriminel et agent du Mossad) de son rôle auprès d'Epstein, cette femme de 44 ans tente ingénieusement -mais en vain- d'effacer ou de reléguer dans les confins du web toute discussion à son sujet.

Parallèlement, des sites ou des comptes de désinformation (se présentant comme alternatifs et combatifs contre la "pédophilie") rapportent -depuis plusieurs semaines- son existence dans l'affaire Epstein avec des arguments outranciers et des sources inexactes ou approximatives. La conséquence : évoquer son som reviendrait à cautionner certains délires formulés ou mis en scène par ces vrai-faux chercheurs.

L'antidote face à l'omerta médiatique d'un côté et la désinformation des pseudo-informateurs de l'autre : les faits exposés et sourcés, les liens établis et reliés.

Panamza vous propose de découvrir l'itinéraire de cette femme avant de consulter, en fin d article et pour chaque paragraphe, l'ensemble des sources -jusqu'alors inédites- corroborant factuellement le récit rapporté ci-dessous.

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L'histoire de cette Allemande digne d'une Mata-Hari 2.0 du Mossad débute officiellement en 1998 : à peine diplômée de l'Université de Monaco, la voilà -à l'âge de 23 ans- censée participer à la fondation d'un célèbre site de paris sportifs auquel le chanteur Patrick Bruel (accusé d'avoir trompé ainsi le fisc français) sera associé (jusqu'en 2017) en tant qu'actionnaire (1).

Ses associés -issus du groupe Havas- établissent en novembre 1999 le siège de l'établissement dans un quartier juif de Londres (dans lequel vivent de nombreux expatrités israéliens), auprès d'une société-écran aujourd'hui possédée par un communautariste juif et alors gérée par une famille liée au blanchiment d'argent, la criminalité internationale et les (futurs) escrocs (basés en Israël) de la fraude aux options binaires (2).

Dans le même temps, cette jeune femme, mannequin à ses heures perdues au sein d'une célèbre agence bientôt convoitée par Jean-Luc Brunel (l'ami d'Epstein)- entame une liaison d'abord clandestine puis affichée avec un richissime héritier suisse qui a fait fortune aux Etats-Unis avant de racheter l'Olympique de Marseille et un équipementier sportif allemand (3).

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Particularité de cet homme qui a fait affaire avec des figures des mafias marseillaises et russes : quelques années avant de mourir d'une leucémie (malgré un traitement spécial à Tel Aviv), le milliardaire avait investi dans la compagnie co-fondée par sa maîtresse…dont le nom ne figure pourtant pas dans les registres du commerce britannique, contrairement à celui d'un racheteur de la boîte : Patrick Bruel (4).

Son associé -qui avait présidé la compagnie les premières années après son montage financier opaque depuis Londres- était le partenraire (au sein du groupe Havas) de Patrice Giami, l'homme qui allait devenir le représentant en Israël de Patrick Drahi, milliardaire et "sioniste" autoproclamé qui possède aujourd'hui BFM TV et Libération, médias emblématiques en France du sous-traitement de l'affaire Epstein (5).

Moment-clé : à la fin de l'été 2002, elle a rejoint Epstein à l'aéroport du Bourget pour un vol en tête-à-tête (fait exceptionnel pour le millionnaire américain) à destination de Londres. Au programme : un mystérieux week-end en compagnie de politiciens britanniques et US dans un manoir possédé par Leslie Wexner, mentor financier d'Epstein lié (selon la policie américaine) à la mafia de Pittsburgh et engagé pour Israël (6).

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En 2005, elle participa d'ailleurs à un gala parisien aux côtés de Judith Pisar, l'épouse de l'intermédiaire d'Epstein à Paris, et Robert Parienti, le co-fondateur (avec Simone Veil) d'un institut scientifique destiné à valoriser l'image d'Israël et célébré en 2015 par Patrick Bruel ainsi que le Premier ministre d'alors Manuel Valls (7).

<><p class=at Opera Garnier on January 12, 2015 in Paris, France. » width= »594″ height= »396″ class= »size-full wp-image-27974 wp-caption alignnone » />&lt;&gt; at Opera Garnier on January 12, 2015 in Paris, France.

Tout au long des années 2000, l'Allemande se retira progressivement de la scène marseillaise ou sportive (telle sa coopération avec la FIFA) pour étendre -depuis le Luxembourg- son champ d'action à l'Amérique latine et -surtout- à la Chine, via un compte offshore co-géré par une amie de son couple officieux : Sandrine Zerbib (dont une homonyme -?- avait autrefois traduit un livre de Shimon Peres, l'ami israélien de Wexner) (8).

Aujourd'hui mariée à un aristocrate italien, cette femme -qui bénéficia, après sa sortie d'Harvard, du privilège curieux de voyager seule avec Epstein- s'engage de manière plus affichée dans les questions de sécurité internationale : en 2013, elle anima pour le compte d'un think-tank un débat sur le sujet avec pontes de l'armée française (9).

Six ans plus tard, après avoir investi dans une célèbre agence (basée à Paris) de photoreportages (en duo avec un employé du milliardaire lié à Netanyhaou Leonard Blavatnik (dont une entreprise héberge par ailleurs le site du desinformateur sioniste Rudy Reichstadt), elle est devenue une figure-clé du complexe militaro-technologique israélien aux côtés d'Ehud Barak (l'ami d'Epstein) et de deux cousins (l'un russo-israélien, l'autre américain) choyés par Vladimir Poutine (10).

Et voici, à l'attention exclusive des abonnés de Panamza, l'ensemble des sources (une quarantaine) relatives à l'identité, aux relations et aux activités de cette intime méconnue de Jeffrey Epstein.

2020

SOURCES INTÉGRALES

Paragraphe 1 :…


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