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Insécurité à Nice : le rôle trouble d’Israël

Étroitement liée au complexe militaro-technologique israélien, la ville de Nice -scène du dernier attentat "islamiste"- bataille contre la CNIL pour assurer la mainmise d'Israël sur sa "sécurité". La preuve par les sources.

Le 02.11.2020 à 14h15

Les anciens lecteurs de Panamza se souviennent d'un élément d’information capital mais passé sous silence aujourd'hui par la presse traditionnelle : l'occupation de Nice par le lobby judéosioniste en général et le secteur sécuritaire israélien en particulier.

Cette double domination était d'ailleurs flagrante et problématique dans les béances et autres zones d'ombre de l'attentat de 2016.

Souvenez-vous : en janvier 2018, Panamza avait révélé la singulière coopération du maire ultrasioniste de Nice Christian Estrosi avec l'Israélien Ehud Barak, intime du pédocriminel-espion Jeffrey Epstein et co-architecte du 11-Septembre.

Deux mois après, coup de théâtre : la CNIL demande l'arrêt du test de leur application vidéo reliant smartphones et centre de la police municipale.

Au coeur de ce dispositif israélo-niçois forgé en 2015, un lobby sioniste euro-américain : Elnet, représenté en France par l'extrémiste antipalestinien et proche de Netanyahou Arié Bensemhoun.

Proche également de Barak, l'influent et discret Elnet, très impliqué -en coulisses- dans la diabolisation parlementaire de l'antisionisme, avait ainsi organisé en décembre dernier une conférence à Nice (et "avec Israël") sur la sécurisation high-tech des villes.

Était présent un certain Jean-Philippe Claret, patron de la société monégasque de reconnaissance faciale Confidentia.

Il fut interviewé par Virgine Atlan, directrice de la Maison de la Métropole Nice Côte d'Azur et vice-présidente de la Chambre de commerce et d'industrie France-Israël (une CCI d'ailleurs patronnée par Caroline Pozmentier-Sportich, une admiratrice du système israélien et vice-présidente de la Région PACA en charge des relations internationales…).

Confidentia s'est associé avec Anyvision, compagnie controversée israélienne recrutée en 2019 par Estrosi et accusée notamment -selon Haaretz et NBC– d'assister "Tsahal dans la surveillance de masse dans les territoires palestiniens".

Etonnamment, Arte a diffusé au printemps un édifiant documentaire dans lequel la connivence d'Estrosi avec Israël fut explicitement soulignée.

Mieux encore : les auteurs du doc évoquent la connexion d'Anyvision (via son président Amir Kain) avec le Mossad…

Passionnante séquence, visible de 3'30 à 22' : 

Notons qu'Estrosi a profité de la mystérieuse attaque au couteau perpétrée jeudi dernier pour promouvoir -encore- le modèle israélien (à 7').

Détail-clé : dans sa complainte, Estrosi réclame de pouvoir utiliser pleinement la reconnaissance faciale dans sa ville.

Dans son collimateur et celui d'Israël  : la CNIL.

Même reproche formulé à la télé israélienne par Martine Ouaknine, adjointe au maire de Nice et ancienne patronne -cela ne s'invente pas- du Crif local

Pour cause : la CNIL a clairement taclé la ville notoirement intrusive de Nice pour avoir –entre autres usages attentatoires à la vie privée des citoyens- donné carte blanche à Anyvision comme le détaille son avis du 29 octobre 2019, soit un an -jour pour jour- avant l'étrange attaque au couteau…

Voici…


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