« Back home

Le patron du judaïsme veut sanctionner la critique d’Israël : le gouvernement obtempère

INFO PANAMZA. Lors d'un débat public, Frédéric Potier, en charge de l'organisme gouvernemental Dilcrah, a fait savoir à Joël Mergui qu'il était favorable à la pénalisation de l'antisionisme. La preuve en vidéo.

Le 01.05.2018 à 12h44

Président du Consistoire central israélite de France et soutien du KKL (une organisation israélienne accusée de nettoyage ethnique anti-palestinien), Joël Mergui a formellement demandé –fin janvier– à Emmanuel Macron et Gérard Collomb, ministre (sioniste) de l'Intérieur en charge des cultes, de faire "reconnaître juridiquement l'antisionisme" comme "un délit spécifique".

27971889_984327571707939_328251748649400947_n


Parallèlement, Francis Kalifat, président du Crif, a fait savoir –le 5 février, au micro de RCJ– sa volonté de recenser sur internet et faire sanctionner les propos relevant de ce qu'il nomme -sans rire- "l'israélophobie".

En clair : en France, la critique structurelle d'Israël, régime colonial et ségrégationniste, sera passible de poursuites judiciaires si les autorités obtempèrent pleinement au nouveau caprice du lobby judéosioniste.


Quelques jours après la double sortie des patrons respectivement en charge des instances cultuelles et culturelles du judaïsme français, une voix gouvernementale leur a donné satisfaction : celle de Frédéric Potier, successeur de l'infâme Gilles Clavreul à la tête de la Dilcrah.

Durant son entretien avec des représentants de la communauté juive francilienne, Potier (publiquement humilié par le dessinateur Plantu -lors d'un débat antérieur- qui souligna l'effet contre-productif en banlieue de la censure des oeuvres de Céline) a montré patte blanche.

Interrogé -voire soumis à la pression- par Joël Mergui à propos d'une éventuelle pénalisation de "l'antisionisme", Potier (qui se vante au passage de financer le mythomane crypto-sioniste Rudy Reichstadt) s'est montré particulièrement coopératif -au point de blâmer "certains décideurs publics" et "les agents de base de la fonction publique" qui ne seraient pas assez fermes sur ce sujet.

POTIER

Passage visible dans la vidéo ci-dessous, à partir de la…


L’intégralité de cet article est réservée aux abonnés

Se connecter S’abonner

« Back home