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Muhammad et Bouteldja collaborent avec un soutien d’Israël

INFO PANAMZA. Surprise, surprise : le CCIF, "Les Musulmans" et les Indigènes de la République -qui prétendent soutenir la cause palestinienne- coopèrent avec un artiste franco-algérien engagé pour Israël. La preuve par les sources.

Le 02.12.2019 à 22h00

Marwan Muhammad n'est seulement un homme d'affaires avisé.



Digne illustration de la métaphore politique de "l'opposition contrôlée", ce pseudo-propalestinien – qui veut ficher et former les "figures musulmanes de demain" (avec le soutien de l'antenne française de la mystificatrice Al Jazeera) après avoir écarté des militants historiques de la lutte contre l'islamophobie– sait également fermer les yeux sur les accointances sionistes de ses collaborateurs.

Comme, d'ailleurs, son compère Taha Bouhafs, ex-candidat BCBG de la France insoumise étrangement relooké (depuis son passage-express par le média sioniste Streetpress) en jeune-de-banlieue-à-capuche-pro-palestinien-et-contre-l'islamophobie qui accepte d'être "fièrement" défendu (cagnotte juteuse en bonus) par son ami anti-Macron Arié Alimi, un avocat "attaché à l'État d'Israël" et issu de l'UEJF (l'organisation juive et pro-israélienne qui a fabriqué l'imposture SOS Racisme)…

 

 

 

 

Le 27 novembre, Muhammad faisait la promotion sur les réseaux sociaux d'un colloque prévu le 14 décembre et consacré à la "grande discorde" politique autour de l'islam en France.

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L'évènement est co-organisé par le CCIF (association dont son ex-patron Muhammad -toujours membre- reste la figure tutélaire, comme l'a démontré l'absence totale d'autre représentant dans les médias à propos de la marche contre l'islamophobie).

Autre co-organisateur : le Parti des Indigènes de la République, groupuscule dont le véritable mentor (au-delà du gesticulant mais inoffensif duo médiatisé Houria Bouteldja/Youssef Boussoumah) est le discret Sadri Khiari, issu d'une famille juive et trotskiste.

Le lieu : une salle dénommée "La Colonie", dans le Xème arrondissement de Paris.

L'endroit fut inauguré le 17 octobre 2016, au début de la campagne présidentielle et du lancement accolé de l'insipide web-tv des Indigènes ("Paroles d'honneur") : son patron-gérant et directeur en exercice est Abdelkader Attia, dit Kader Attia et âgé de 48 ans.

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Particularité singulière (et passée sous silence par Muhammad, le CCIF, les Indigènes et consorts) de l'artiste franco-algérien Kader Attia (qui s'appelerait Abdelkader Franck Attia) : son engagement pour Israël.

Voici ce qu'il déclarait au très droitier quotidien israélien The Jerusalem Post en 2006. Extraits : 

Kader Attia était en visite en Israël pour la préparation d’une exposition prévue pour janvier 2007 au musée d’art contemporain de Haïfa.

–              Que est l’objectif de cette visite en Israël ? 

–              Parce que mon souhait était celui de créer une œuvre pour ce pays, j’y suis venu m’imprégner de ses paysages géographiques et culturels, de ses multiples ethnies et de sa riche spiritualité.

 Ce n’est pas la première fois que j’y viens, mais j’ai rencontré lors de ce voyage un pays très vivant.

Qu’est-ce qui, à l’origine, vous a attiré vers cette région du monde ?

J’ai grandi à Sarcelles, dans une cité où ou musulmans et juifs vivent ensemble.

Je porte un prénom arabe, mon nom de famille est juif, et l’origine de cette double identité est une conversion dont on ne sait pas très bien dans quel sens elle a eu lieu.

En octobre 2005, j’ai présenté une œuvre au musée des arts du judaïsme.

Je sens une grande proximité avec la religion juive, mais c’est surtout la spiritualité grâce à laquelle l’artiste religieux  se surpasse que j’admire. Je retrouve d’ailleurs beaucoup de résonances entre la culture juive sépharade et la culture algérienne. Ce dialogue incessant entre les ethnies en Israël me fascine tout particulièrement. C’est une société riche, feuilletée, stratifiée à l’infini… Je déplore que les médias n’en  montre qu’un aspect monolithique. Elle représente un sujet d’investigation passionnant.

 

Certains ne manqueront pas d'objecter que ces opinions remontent à 13 ans.

Ils ont tort.

Au printemps 2017, les Indigènes tournaient leurs premières émissions dans son vaste établissement de La Colonie. Elles mettaient déjà en scène (avec la grossière complaisance de "l'intervieweuse" Louisa Yousfi) un certain Marwan Muhammad.



Dans un entretien mené par Rachel Kent, conservatrice du Musée d'Art contemporain de Sydney, leur hébergeur Attia confessait ainsi -le 12 avril 2017- sa "fascination pour la culture israélienne et juive"

Muhammad, sa complice Bouteldja, le CCIF et les Indigènes affichent en façade leur soutien lyrique au mouvement BDS (boycott désinvestissement sanctions) ?

Leur hébergeur Attia a exposé sans rechigner ses oeuvres en 2004/2005 (Herzliya) puis 2007 (Haïfa) et 2008 (Holon) en Israël.

Pas dans les territoires palestiniens chers aux trublions de la mouvance dite "islamogauchiste".

Non, non.

Juste en Israël.

Mieux encore : 5 ans après son (premier?) séjour de 2003 en Israël (en pleine phase de protestations internationales contre le gouvernement Sharon, responsable du bain de sang de Jénine), Attia a été validé pour effectuer une résidence de création au prestigieux Centre pour les Arts visuels de Jérusalem, émanation de la "Fondation" (uniquement dédiée aux Israéliens) de Jérusalem.

Détail cocasse : hier, dimanche 1er décembre, des membres et sympathisants du PIR fustigaient encore -avec emphase, comme à leur habitude- "le sionisme"…tout en étant confortablement installés dans la salle de l'ami d'Israël Attia.

Sous tutelle

Les anciens lecteurs de Panamza ne seront pas surpris par ces paradoxes apparents.

Dès 2013, je soulignais, à travers l'exemple de l'ultrasioniste Claude Askolovitch qui s'était lié d'amitié avec Marwan Muhammad et Zouhair Amri (directeur richissime du site Oumma), la nouvelle stratégie du lobby sioniste (notamment de son aile gauche) après l'échec cuisant de l'opération Chalghoumi (montée en 2009 par le droitier Sammy Ghozlan) : amadouer les musulmans en édifiant discrètement l'opération "lutte contre l'islamophobie".

Ce projet habile s'inscrit dans les propos de 2014 (également révélés par Panamza) de Jacques Attali qui- devant le Congrès juif mondial- insistait sur l'importance de construire et d'accompagner -afin de mieux la contrôler– l'émergence en Occident d'une "bourgeoisie musulmane".

En 2019, nous y sommes.

Et nul étonnement que Claude Askolovitch puisse être le déclencheur habile de cette opération-séduction : il est le fils de Roger Ascot, un journaliste-militant judéosioniste particulièrement radical qui fut longtemps le compagnon de route du PS (sous Mitterrand) au point d'avoir intégré le bureau national de l'association Socialisme et judaïsme co-fondée par un certain…Jacques Attali.

Ascot, patron du magazine juif L'Arche, donnait souvent la parole au clan de l'Élysée -dont Attali.

 

 

Aujourd'hui, Socialisme et judaïsme continue d'attiser le débat identitaire puisque sa présidente actuelle –Valérie Maupas– n'est autre que la co-fondatrice du Printemps républicain, ce groupuscule laïcard et judéosioniste qui ne cesse –comme un "sparring partner"– d'aboyer contre Muhammad, le CCIF et les Indigènes, laissant ainsi penser aux yeux de leurs potentiels sympathisants que ceux-ci seraient réellement insolents, indépendants ou dangereux pour l'ordre établi -alors qu'il n'en est rien.

Juste un exemple du caractère fondamentalement inoffensif des pseudo-rebelles dits "islamogauchistes" (Muhammad, Bouteldja, Bouhafs, Messaoudene, Salingue, et tant d'autres gravitant dans les cercles CCIF/PIR -sous l'oeil attendri de leur supporter subtilement pro-israélien Edwy Plenel) : leur anticomplotisme digne du clan Valls/Fourest/Reichstadt -comme l'illustre l'animateur Wissam Xelka de "Paroles d'honneur" qui s'avère être -sans rire- un spécialiste "des théorie du complot".

Ne soyez donc guère surpris de ne jamais les voir aborder sérieusement la question taboue du terrorisme sous faux drapeau, qu'il s'agisse –en vrac– des opérations Gladio de l'OTAN, des attentats-islamistes-sous-direction-israélienne (11-Septembre) ou des nombreuses zones d'ombre des affaires Merah, Charlie, 13-Novembre et Nice.

Sur tous ces sujets cruciaux, ils gardent un silence assourdissant et deviennent –de factoune partie du problème.

S'ils avaient authentiquement été considérés comme une menace existentielle par le lobby sioniste et "l'État profond", des intimidations judiciaires, des pressions fiscales et des campagnes médiatiques (à grande audience) de diabolisation se tiendraient à leur encontre.

Au lieu de cela : ces rebelles en toc, au style islamo-bobo, paradent à La Colonie ou sur des estrades accueillantes de Seine-Saint-Denis entre deux invitations conniventes et soporifiques chez Taddeï, un animateur (de plus en plus imbu et sinistre) de la pseudo-chaîne dissidente sous contrôle israélien Russia Today France qui reconnaît lui-même censurer tout débat sur les "complots sionistes".

Panamza prolongera cette enquête ultérieurement en dévoilant des informations inédites.

Concluons l'article en soulignant ce fugace clin d'oeil involontaire de Claude Asklovitch, un obscur et ancien propagandiste judéosioniste qui (via son tweet spontané du 16 novembre, curieusement supprimé depuis), a soutenu -comme son camarade Arié Alimi, avocat de Bouhafs (et signataire de la première heure de la tribune d'appel à manifester)- la marche contre l'islamophobie du 10 novembre (au risible bilan : 13 000 manifestants -un dimanche- sur des millions de musulmans ou d'antiracistes en France).

 

 

Une parade dont la tutelle sioniste rappelle très exactement l'escroquerie de SOS Racisme qui fut montée (par des futurs agents , tel Éric Ghebali, de l'axe Paris-Tel Aviv) à la suite de la marche des "Beurs" de 1983

36 ans après, la vigilance est -plus que jamais- de mise. Notamment chez les plus jeunes des citoyens musulmans de France qui pourraient être embrigadés dans cette nouvelle manoeuvre d’enfumage et de captation des révoltes légitimes…pour mieux les neutraliser politiquement.





Ne soyez pas dupe.



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